Espacement entre deux doses, 3e injection, délai après une infection… :

Modification de l’intervalle entre les doses de vaccins à ARNm, 3e dose pour les personnes immunodéprimées, délai de 2 mois après une infection, présence des parents pour la vaccination des adolescents : les dernières évolutions de la campagne vaccinale sont détaillées dans un « DGS-Urgent », daté du 18 juin.

Afin d’adapter la campagne vaccinale aux départs en vacances de la période estivale, une « modification provisoire et exceptionnelle » de l’espacement entre la première et la deuxième dose des vaccins à ARNm (Pfizer et Moderna) pourra être appliquée pour les vacanciers afin de « permettre à chacun de concilier départ en vacances et injections dans un même lieu ». Le délai initial de 39 à 42 jours pourra passer de 21 à 49 jours après la première dose.

Une 3e dose nécessaire pour les immunodéprimés

Concernant l’injection d’une 3e dose, elle est jugée « nécessaire » pour les patients immunodéprimés, y compris pour les personnes atteintes de leucémie lymphoïde chronique (LLC) et pour celles atteintes de certains types de lymphomes traités par anti-CD20. Ces deux populations de patients complètent les précédentes recommandations, qui concernaient les personnes ayant reçu une transplantation d’organe ou de cellules souches hématopoïétiques, celles sous chimiothérapie lymphopéniante, celles traitées par des médicaments immunosuppresseurs forts, comme les antimétabolites (CellCept, Myfortic, mycophénolate mofétil, Imurel, azathioprine) et les anti-CD20 (rituximab : Mabthera, Rixathon, Truxima), et les dialysés chroniques « après avis de leur médecin traitant qui décidera de la nécessité des examens adaptés ». Pour les autres catégories de patients sous immunosuppresseurs ou porteuses d’un déficit immunitaire primitif, la décision est à prendre « au cas par cas ».

Pour les personnes ayant déjà été infectées par le SARS-CoV-2, le schéma vaccinal avec une dose unique peut désormais être appliqué, sur présentation d’un justificatif (test PCR ou sérologique positif), « quelle que soit la date de l’infection, y compris si elle a eu lieu au début de la crise sanitaire ». Le délai de 3 mois après un test positif PCR ou antigénique est par ailleurs réduit à 2 mois.

Enfin, concernant la vaccination des adolescents, la DGS précise que « si l’autorisation parentale est requise, la présence d’un parent pendant la vaccination de l’adolescent est recommandée mais n’est pas obligatoire ». Le formulaire d’autorisation parentale, disponible en ligne, doit être rempli et signé avant l’arrivée ou à l’arrivée dans le centre de vaccination, est-il indiqué.

source: le Quotidien du Médecin