Réflexion afin d’améliorer le ressenti des biologistes lors des évaluations, tout en respectant le cadre normatif auquel le Cofrac est lui-même soumis.

Après de nombreux échanges la réflexion s’organise autour de 3 grands axes :
– ce qui est du ressort du Comité de section
– ce qui est du ressort d’évolutions réglementaires
– ce qui est du ressort des organisations professionnelles

1) Actions immédiates au niveau du Comité de section SH du Cofrac

• Rappel fait par les évaluateurs qualité et technique, dans les réunions d’ouverture des évaluations que la finalité de la visite : c’est l’amélioration continue du laboratoire au service du patient. C’est l’évaluation du métier et non une évaluation technique ou une inspection.
• Tout écart normatif qui n’entraine pas de risque pour le patient doit être qualifié en point d’amélioration qui sera vérifié lors de l’évaluation n+1 et pourrait donner lieu à écart s’il n’était pas traité.
• Coupler le plus rapidement possible les évaluations de suivi et d’extension, afin que le laboratoire ne reçoive qu’une fois par an la visite du Cofrac (dans le cadre d’accréditation à périmètre constant).
• Prévoir un retour obligatoire du ressenti du laboratoire vis-à-vis des évaluateurs préservant l’anonymat du répondant, ce qui devrait permettre une évaluation à chaud des évaluateurs et éviterait les abus.
• Communication et transparence de l’activité des Comités d’Accréditation : nb de dossiers en procédure par correspondance, nb de dossiers examinés en procédure par rapporteur, nb de rapports présentés en séance. Nb de décisions favorables – favorables conditionnelles – défavorables conditionnelles – défavorables.

2) Actions au niveau DGS :

• Revoir le coût de l’accréditation en fonction de l’activité du laboratoire
• Revoir le coût des frais annexes des évaluateurs (transport, hôtel, restauration)
• Rediscuter le bien fondé du 100%
• Revoir les conditions de création d’un nouveau laboratoire

3) Actions professionnelles :

Organiser une action commune professionnelles qui pourrait-être une sorte de « contre-pouvoir » pour :
o Réaliser une enquête annuelle nationale auprès des laboratoires pour évaluer la pertinence des évaluations dans le cadre de leur ressenti de l’amélioration continue de leurs activités
o Rédiger une nouvelle version du guide de métrologie
o Revoir le dossier de validation de méthode
Suite à cette réunion et après approbation du compte rendu, une réunion devra être organisée avec la composante hospitalière, et la section Santé Humaine afin de nous faire préciser les obligations normatives internationales que le Cofrac doit respecter, afin de réfléchir sur d’autres pistes d’amélioration possibles.

source : Bioqualité